Les étudiants africains.
Même si le continent africain possède des universités et des écoles supérieures, le prestige des hautes instances étudiantes internationales, en métropole, aux États-Unis ou au Canada a toujours influencé les jeunes Africains à quitter leur terre natale pour chercher ailleurs un cadre de vie universitaire répondant à leurs attentes, à leurs compétences et bien souvent à leurs rêves.
Ainsi la fuite des cerveaux, qui est une forme d'émigration, est un phénomène qui frappe toute l'Afrique et qui pose un problème pour le développement économique du continent tout entier. Une formation hautement qualifiée en Europe est une chance pour la jeunesse de revenir au service de son pays d'origine. Mais, une fois le diplôme en main, retourner en Afrique à la fin de ses études devient une décision difficile à prendre, compte tenu des conditions de vie dans les pays d'accueil comparées à celles en Afrique.
La plupart des étudiants sont des chercheurs, des informaticiens, des médecins, des personnels hautement qualifiés. Ils choisissent alors de rester et de continuer leur vie dans les pays d'accueil plutôt que de repartir dans leur pays d'origine exercer.
Ce phénomène entraîne une grave carence pour le continent sur le plan de retour des personnes qualifiées.
L'Afrique se vide peu à peu de sa matière grise et de ses compétences. Certains pays d'Europe ou d'Amérique se sont d'ailleurs lancés dans la publicité pour faire immigrer chez eux les cerveaux africains : Le Québec avec l'immigration francophone par l'étude des fonds des dossiers, les États-Unis par la promotion et la loterie de la Green-Card. Les gouvernements africains se doivent d'ouvrer de manière à proposer des postes à hauteur des compétences acquises par leurs étudiants.
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